Je n’ai pas l’ambition ici d’expliquer de manière générale ce qui fait un bon généalogiste professionnel. D’autres, sur d’autres sites et d’autres blogs le feront mieux que moi. Non. Mon propos est simplement de présenter en quelques mots mon cheminement et ce qui m’a poussé à embrasser la profession de généalogiste familial et historien de la famille.
Comment je suis tombé dans la marmite
D’aussi loin que je me souvienne, j’ai toujours été très « famille ». J’ai passé mon enfance dans un bourg du Pays de Montbéliard, non loin de la frontière suisse. Très souvent, le dimanche, nous allions à Buc, dans le Territoire-de-Belfort, le village natal de mon père. Là vivaient – et vivent encore – un certain nombre de mes cousines et cousins germains. Je ne savais pas pourquoi, mais j’aimais ces moments passés dans le berceau de notre famille.
Du côté paternel, nous sommes nombreux. Mon père était le treizième et dernier enfant de sa fratrie. Hormis deux de ses frères (l’un fut ordonné prêtre et l’autre tué en 1918), tous ses frères et sœurs ont eu des enfants, puis des petits-enfants.
Je crois que la première réunion de famille qui m’a vraiment marqué, c’est le jubilé de mon oncle Ernest, l’abbé. Je n’en garde qu’un souvenir un peu flou (je n’avais que cinq ans), mais je ne regarde jamais la photo de cette journée sans une certaine émotion.
Je me rappelle bien, en revanche, la première cousinade, organisée quelques années plus tard. Nous étions 136 descendants directs (et conjoints) de mes grands-parents. Une de mes cousines nous avait représenté sur un arbre généalogique. J’ai compris plus tard que c’est la vue de ce document qui a tout déclenché : tant de gens liés entre eux ! Je suis tombé dans la marmite. C’était il y a quarante ans.
D’où je viens
Ma branche paternelle est originaire de l’est de la France, du Territoire-de-Belfort et de la Haute-Saône, pour être précis.
J’aime ma région, la Franche-Comté. J’aime ses paysages de collines et de vallons, de forêts et de bosquets, de pâturages et de cultures. Et je m’intéresse depuis longtemps à son histoire. J’ai toujours en projet d’écrire celle des deux villages natals de mes grands-parents.
Du côté maternel, en revanche, point de grande famille. Une histoire compliquée (mais quelle famille n’en a pas connu !) a fait que je n’ai découvert que très tard l’existence d’un unique oncle, qui n’a pas d’enfant. Cette branche de mon arbre plonge ses racines dans deux terroirs, bien loin d’un de l’autre. La Franche-Comté tout d’abord (eh oui, encore !), mais la Franche-Comté historique, celle de la Comté de Bourgogne, autour de Besançon et de Dole.
L’autre région d’origine de la famille de ma mère est la Champagne, celle qu’on appelle « pouilleuse » ou « crayeuse », à la limite de la Champagne « humide ». Il ne s’agit pas de la Champagne des vignobles, mais d’une région longtemps considérée comme plus pauvre, entre le sud du département de la Marne et le nord de l’Aube.
Pourquoi devenir généalogiste professionnel et historien de la famille
Très attaché à mes racines, tant franc-comtoises que champenoises, je suis également passionné d’histoire, ce qui va peut-être de pair. Et quoi de mieux que ce métier pour allier ces deux centres d’intérêt !
Après une carrière professionnelle faite de grands virages et de réorientations, la généalogie s’est imposée à moi. À dire vrai, ce projet fut présent à chaque changement de ma carrière, comme une graine semée un jour, qui finit par germer et devenir une petite plante, avant de se transformer en arbre.
Pour pouvoir offrir à mes clients des prestations dignes d’un professionnel, je me suis formé auprès de CLG Formation. J’ai ainsi complété mes connaissances et mes compétences, toutes « amateuresques ». Un nouveau challenge pour un nouveau départ sur un chemin certes à tracer, mais que je crois pavé de rencontres et de petits bonheurs.
« Choisissez un travail que vous aimez et n’aurez pas à travailler un seul jour de votre vie. » (Confucius)