Mars
Que s’est-il passé d’heureux, de joyeux, de festif en janvier dans notre histoire, dans un village ou une ville française, ou même ailleurs en Europe et dans le monde ?
Découvrez ici les personnages et événements que j’ai choisi de vous présenter.
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4 mars 2002 : naissance d’Océane MICHELON
A travers cette illustre inconnue du grand public, je voudrais mettre en lumière des sportifs français qui nous font rêver. Ils nous procurent des émotions fortes et nous rendent fiers de notre équipe de France.
Loin des projecteurs du football, du hand-ball ou encore du tennis, je vous présente l’équipe de France de biathlon, dont Océane MICHELON est l’une de nos représentantes.
Avec ses coéquipières, Julia SIMON, Justine BRAISAZ-BOUCHET, Lou JEANMONNOT, Jeanne RICHARD, Sophie CHAUVEAU et Gilonne GUIGONNAT, elle porte haut les couleurs de la France en biathlon.
Et elles ne sont pas les seules : leurs collègues masculins nous font également vibrer. Quentin FILLON-MAILLET, Emilien JACQUELIN, Eric PERROT, Fabien et Emilien CLAUDE, ou encore Oscar LOMBARDOT, pour ne citer qu’eux, nous procurent de grandes émotions.
Par leurs résultats, mais également par leur comportement et leurs valeurs, ils nous apportent des grands moments de joie et de fierté.
Le biathlon
Combinaison de ski de fond et de tir à la carabine, ce sport naît, dans une forme purement militaire, au Moyen-Âge. Les populations d’Europe du Nord doivent faire face aux incursions des Vikings. Au pays des grands froids, le déplacement à ski est une évidence. Et les populations locales apprennent rapidement à se battre avec leurs skis aux pieds.
Les premières compétitions sont exclusivement militaires[1]. Il faut attendre la fin de la Seconde Guerre mondiale pour que ce sport s’ouvre aux civils. Il devient olympique à Squaw Valley en 1960.
Plusieurs types d’épreuves existent dans cette discipline, aussi bien pour els hommes que pour les femmes : individuel, sprint, poursuite, mass start, relais[2]….
Quelques résultats
Revenons à notre équipe de France et à ce qui doit faire notre fierté. Lors des derniers championnats du monde à Lenzerheide, en Suisse, du 12 au 23 février 2025, nos biathlètes ont terminé en tête du tableau des médailles. Ils ont remporté 13 récompenses, dont 6 titres de Champion du monde. Dans le classement de la saison régulière, la Coupe du monde, nos Françaises s’illustrent régulièrement avec une volonté de réaliser de belles courses. Cinq d’entre elles sont classées parmi les huit premières mondiales à ce jour. Et les hommes ne sont pas en reste, avec quatre biathlètes dans les dix premiers du classement général. Les deux relais, hommes et femmes, ont gagné le week-end dernier le globe de cristal[3] de la spécialité. Et je pourrais vous citer encore d’autres réussites de nos athlètes.
Mais ce qui me réjouit surtout, c’est la manière dont ils se comportent sur la piste. Leur engagement est total, même dans les jours « sans », et leur attitude empreinte de respect. Un seul exemple. Lors du dernier relais femmes, Julia SIMON, la dernière relayeuse, a fait en sorte de ne pas lapper[4] la concurrente ukrainienne lors de son dernier tour. Il est vrai qu’elle pouvait se le permettre, ayant plus de trente secondes d’avance sur ses poursuivantes. Mais, pour moi, c’est une braie marque de respect des autres concurrents. Par son geste, Julia SIMON a permis au relais ukrainien de terminer la course. Une belle image !
Notes
[1] Une épreuve de patrouille militaire fait partie du programme des Jeux Olympiques d’Hiver de Chamonix en 1924.
[2] Pour le détail de chacune de ces courses, je vous invite à lire l’article publié sur Wikipédia.
[3] Il existe deux formes de globe de cristal. Le petit globe récompense à la fin de la saison le premier du classement général dans une spécialité (sprint, individuel, relais, …). Il y a donc un petit globe par spécialité. Le gros globe de cristal récompense le premier du classement général de la Coupe du monde.
[4] Le terme « lapper » signifie que le concurrent en tête de l’épreuve dépasse celui qui est dernier et qui a donc un tour de retard. Le concurrent lappé est éliminé et doit quitter immédiatement la course.